🔒 Une obligation d’intelligence collective : exemple d’un bad buzz Ă  Pulnoy

Par Lauric Didier-Mougin Tout part d'une bonne intention. Ă€ Pulnoy, la dĂ©cision est prise de garder ouvert le marchĂ© pour permettre Ă  tous de s'approvisionner. Ă‰norme bad buzz... Et retournement positif pour la Ville qui a su rester Ă  l'Ă©coute de ses habitants...   Pulnoy, ville de 6000 habitants de la MĂ©tropole du Grand Nancy, un cadre de vie entre ville et campagne, son golf, son plan d’eau et
 son marchĂ© dominical. Mercredi 19 mars, aprĂšs quelques jours de confinement et de rĂ©unions tĂ©lĂ©phoniques, la dĂ©cision est prise de garder ouvert le marchĂ© avec des conditions sanitaires draconiennes : filtrage Ă  l’entrĂ©e, nombre maximum de personnes sur zone, marquage au sol, large espacement entre les stands, gants pour les commerçants
 Bref, la totale. Jeudi 20 mars tĂŽt le matin, diffusion d’un post sur la page Facebook de la commune, rĂ©seau privilĂ©giĂ© des habitant.e.s. Et là
 En trĂšs peu de temps, 49 commentaires (99% nĂ©gatifs, voire agressifs), 25 partages (pour nous matraquer)
 Les professions mĂ©dicales (en expliquant ce qu’ils vivent au quotidien) nous traitent d’inconscients, l’opposition s’en mĂȘle, les abonnĂ©s ne comprennent pas pourquoi nous leur demandons de rester chez eux tout en organisant le marchĂ©.
La « viralitĂ© Â» fonctionne dans les deux sens (bad news / good news) et la mĂ©moire aussi.
Du coup, rĂ©unions tĂ

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