#JeanneRousselet

Facile de définir les réseaux… Ou pas !

, Mis à jour le  —  Lecture 10 minutes

Article écrit à 16 mains, avec les étudiants en Master CIE Apprentissage, Infocom Roubaix (59)

Nous les utilisons tous les jours, ce sont nos outils de travail et pourtant les connaissons-nous réellement ? Nous avons tenté de définir qui sont les réseaux tous ensemble…

Pour commencer mon cours auprès des étudiants, je me suis posé cette première question : comment vais-je leur définir les réseaux ? Par cibles ? Par utilisation en évoquant par exemple le fait que LinkedIn est à usage professionnel ? Puis, j’ai pensé à introduire le cours de manière ludique. Ils en ont évidemment besoin quand un énième cours aura (encore) lieu en visio… C’est ainsi que l’idée de dresser les portraits des réseaux est apparue. Et puis, pourquoi ne pas partager cette vision des réseaux de jeunes étudiants à l’ensemble des communicants publics qui suivent ce blog ? Les étudiants pourraient également s’initier à une publication via l’Observatoire… Une pierre, deux coups : de l’écriture, au partage de leur article, voici le résultat d’une réflexion à 16 mains, rien que ça !

Facebook, c’est pour les vieux ! Mais pas que…

Commençons par Facebook, un des premiers réseaux sociaux que nous avons utilisé. Aujourd’hui, comment l’utilisons-nous vraiment ? La population y est vieillissante et les jeunes le désertent. Je ne suis pas sûre qu’ils n’y sont vraiment plus. Leur réponse est qu’aujourd’hui ils y vont pour Messenger et s’échanger des informations « en privé ». C’est intéressant de voir que notre travail de publication visible en public est finalement peut-être moins pertinent que tout notre travail de l’invisible, celui des réponses privées. Sauf que, les jeunes (qui sont, rappelons-le, en étude supérieure en communication) précisent qu’ils utilisent encore Facebook pour s’informer. Ils suivent les grands journaux et c’est par ce réseau social qu’ils y trouvent les actus. Ils apprécient la véracité de Facebook, encore aujourd’hui, tant qu’ils connaissent les sources de l’information qu’ils y lisent. Effectivement, ils n’oublient pas les fake news mais se considèrent comme des personnes qui savent les détecter. Facebook est donc le lieu idéal pour trouver de l’info, mais seulement quand elles sont triées et tant que vous ne lisez pas les commentaires. Les « vieux » commentent sur Facebook. Pour eux, ce sont les tata et les papy qui partagent les théories du complot par exemple. Selon eux, c’est l’universalité de Facebook qui permet la propagation de fausses infos.

Intéressant donc.…

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