Donner accès à sa collection de magazines, permettre à des personnes intéressées par le territoire mais qui n’y habitent pas/plus d’avoir accès aux informations diffusées par les collectivités locales semble une bonne idée.
Mais se contenter de ce lectorat marginal pose toutefois la question de l’efficience des moyens engagés. Aussi, pour améliorer le ratio investissement (financier et temps de travail) vs taux de lecture de cette version web et pour plein d’autres bonne raisons développées ci-dessous, rien de tel que de promouvoir ses magazines ! Pour cela, on peut bien sûr utiliser tous les outils de com que l’on connaît : affichage, spots radio/tv, relations presse, etc mais à part lors d’un lancement, on ne va pas sortir la grosse bertha à chaque parution : la métacom a ses limites (budgétaires notamment) !
En revanche, les outils de com du quotidien que sont le site web et les réseaux sociaux (voire les panneaux d’information numérique ou encore sa newsletter quand on en a) se prêtent très bien à ce « service après-vente des magazines », même si on n’a pas Omar et Fred dans son équipe.
#block_63f9ca45cb2695e81b5304ac32de2bf4{height:10px;} Quel intérêt ?Le fait de faire savoir que le magazine est sorti est bien sûr une invitation à le lire… mais aussi à l’obtenir quand ce n’est pas le cas : si la distribution n’est pas réalisée en « toutes boîtes » par exemple ou encore quand la distribution est défaillante, une problématique à laquelle nous sommes à peu près tous confrontés.
Faire remonter ces dysfonctionnements permet en effet de maintenir une « saine pression » sur le prestataire en charge de la distribution en lui demandant de rendre compte, mais aussi de pouvoir expliquer aux habitants concernés les raisons qui expliquent ce problème, car il peut y en avoir (BAL pas accessible, concierge refusant la distribution…). Et ainsi ne pas laisser penser au citoyen que l’on se désintéresse de lui et de son problème. Cette stratégie utile devient indispensable pour ceux qui mettent en place des pénalités à leur prestataire de distribution liées à un nombre précis de retours de « non-distribution » (plus qu’à mettre le lien vers un petit formulaire web adapté et c’est parfait) !
Faire vivre les contenus en parallèle du support print:parce que certains ne lisent plus de papier, parce qu’ils n’ont peut-être pas eu envie d’ouvrir le magazine, parce que c’est leur mari/sœur/colocataire/grand-mère qui vide la boîte aux lettres et conserve jalousement…