Ces derniers mois, Facebook semble avoir durci le contrôle (automatisé ?) des publications de ses utilisateurs. Plus grave, de nombreux professionnels témoignent de décisions arbitraires et/ou non argumentées. Au-delà de la simple gêne temporaire, cela impacte parfois directement la gestion de leurs pages sur ce réseau. Comment l’éviter et que faire en cas de limitation ?
Une recrudescence des avertissementsDepuis plusieurs mois, les témoignages se multiplient d’utilisateurs recevant des messages d’avertissements de Facebook. De la suspension clairement justifiée au faux positif en passant par l’excès de zèle d’un modérateur, plus personne ne semble à l’abris.
Voici quelques exemples et témoignages :
Si l’écriture de cet article m’a inspiré, c’est bien sûr parce que j’ai déjà été concerné, et ce à deux reprises.
La première concernait mon activité professionnelle où une vidéo en direct sur une page que je gère et qui venait de passer les 3,5 millions de vues s’est vue supprimée pour « violence explicite ». Si je ne peux vous détailler ici le contenu de cette vidéo en raison de mon devoir de réserve, je peux vous assurer qu’il n’y avait littéralement aucune violence. Cette décision à laquelle il m’a été impossible de faire appel a eu pour conséquence mon interdiction pure et simple de faire des lives pendant 30 jours.
Plus tard, en septembre, une simple image tirée d’une production Netflix dont la scène déjà culte a inspiré des dizaine de milliers de meme, utilisée dans une conversation sur le ‘mur’ d’un ami, m’a valu une nouvelle suspension de 30 jours.
AdrienUtilisateur de Facebook à titre professionnel Adrien s’est vu il y a quelques jours suspendre son compte publicitaire sans aucun avertissement.
Après un week-end entier d’attente, il a enfin pu faire appel de la décision et se voir rétablir son compte, après que Facebook ait reconnu son erreur.
« Résultat des courses : une publication boostée prévue pour être affichée notamment le week-end n’est pas passée du tout. Deux jours de perdu pour notre client, un centre de formation. » témoigne Adrien.
Une décision d’autant plus injuste que même si elle est du fait de Facebook, elle apparait bel et bien sur l’état de son compte : « j’ai désormais un casier judiciaire chez Facebook ».
NathalieUtilisatrice non-professionnelle de Facebook, Nathalie s’est vu notifiée d’un avertissement en bonne et due forme pour avoir souhaité une bonne soirée à ses amis. (?!)
Si l’absurdité de la situation…