TikTok, Whatsapp, BlueSky, Threads, BeReal, Twitch… Et si la newsletter, le courriel d’information (loi Toubon 1994 😒), était LE canal à investir cette année et ce, pour longtemps encore ?
Un pilier résistant de la communication numériqueIl paraît que le premier email a été envoyé en 1971 par Ray Tomlinson… Mais c’est seulement en 1996, qu’Hotmail lance le premier service de courriel gratuit (et invente de cette manière le growth hacking).
Dès les années 2000, alors que les ordinateurs pénètrent massivement dans les foyers, les boîtes mails débordent déjà de spams. D’ailleurs, le succès de gmail résidera à l’origine dans sa capacité à réduire le nombre de spams reçus. Preuve malheureuse que le courriel d’information, désiré ou non, est bien installé comme canal de communication numérique, avant même l’apparition du web 2.0 et la fin des sites en Flash.
L’arrivée de l’Iphone va apporter une nouvelle manière de consulter l’information et un regain pour ce canal : désormais on peut consulter ses courriels tout le temps et n’importe où (si l’on a du réseau).
Le bassin d’audience est énorme : selon Médiamétrie, près de 60% des Français possèdent une boîte mails et la consulteraient entre 3 et 5 fois par jour. L’usage est intégré, il est nécessaire d’avoir une adresse courriel pour accomplir des démarches, accéder à des contenus, effectuer des achats en ligne, se créer un compte sur un réseau social… Le bon vieux mail est une opportunité pour tout communicant.
Canal de communication direct, contrôlé et fiable, l’un des principaux points forts de la newsletter est sans conteste sa capacité à créer un lien privilégié et continuel entre l’abonné et la collectivité. Elle constitue une source sûre d’information souhaitée par l’usager qui accomplit une action volontaire pour en demander la réception.
Illustration générée par une IA (Firefly) Top X des raisons d’inclure une newsletter à sa stratégie numérique/omnicanale/360… à sa stratégie de com’ quoi ! l’infolettre propose une temporalité différente de celle des réseaux sociaux, de l’affichage urbain, du magazine et du site Internet, le reach organique des réseaux sociaux devient de plus en plus ridicule,→ le taux moyen d’ouverture est de 21%, celui des collectivités bien meilleur, votre reach Facebook également ? à l’heure de la sobriété éditoriale, la newsletter ne s’adresse qu’aux personnes intéressées, les politiques de protection…