#MarcCervennansky

🔒 Comment gĂ©rer les commentaires politiques en pĂ©riode prĂ©-Ă©lectorale ?

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Marc Cervennansky     Mélanie GÚte

“Comment gĂ©rer nos Ă©lus qui peuvent ĂȘtre maladroits sur les rĂ©seaux sociaux ?” s’inquiĂšte un communicant d’une ville de l’est de la France. “A-t-on le droit de supprimer le commentaire d’un maire ?” s’interroge un autre. Cap’Com a eu beau dĂ©fricher le terrain sur la communication prĂ©Ă©lectorale avec ce trĂšs bon dossier, force est de constater que les doutes sur les bonnes pratiques Ă  adopter sur les RS persistent.

 

Nous Ă©tions une bonne vingtaine rĂ©unis autour d’une table, aux Rencontres Cap’Com de la communication numĂ©rique Ă  Issy-les-Moulineaux en septembre dernier. À l’invitation de l’Observatoire socialmedia des territoires, nous avons Ă©changĂ© sur nos interrogations, nos expĂ©riences et nos pratiques sur la gestion des commentaires de nature politique sur les rĂ©seaux sociaux. Pour beaucoup les prochaines Ă©lections municipales risquent de transformer Facebook et Twitter en terrain de jeux pour promouvoir ou dĂ©molir les candidats en lice. Et sur certains territoires, le risque d’Ă©lection invalidĂ©e est rĂ©el, au regard du contexte local.

 

« Nous sommes loins d’avoir tous le mĂȘme niveau d’information ou de pratique »

Premiers constats parmi les communicants rĂ©unis : nous sommes loins d’avoir tous le mĂȘme niveau d’information ou de pratique, alors que les rĂšgles sur la communication en pĂ©riode prĂ©Ă©lectorale s’appliquent depuis le 1er septembre 2019. Du service com qui a tout cadrĂ© avec son service juridique – qui si on l’écoute demande Ă  ce que tous les comptes de la collectivitĂ© soient fermĂ©s – au cabinet qui continue Ă  gĂ©rer Ă  la fois la page de la ville et le profil du maire en utilisant les mĂȘmes contenus (gloups), les situations et postures sont encore trĂšs variĂ©es.Quoi qu’il en soit, le cas de figure qui pose le plus de problĂšmes aux communicants, c’est la modĂ©ration des commentaires ou publications de ses propres Ă©lus. Bien informĂ©s ou pas, ils ont parfois du mal Ă  prĂȘter l’oreille aux  communicants publics qui les alertent sur les contraintes qu’ils doivent respecter au regard de la loi.


« Alerter les animateurs de réseaux sociaux des autres directions »

Il n’est pas rare qu’en dehors de la communication, d’autres services aient crĂ©Ă© leur propre page Facebook, compte Twitter ou Instagram. Il est impĂ©ratif de les sensibiliser et attirer leur attention sur leurs responsabilitĂ© quant


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