🔒 La communication publique ne dort jamais (ou trop peu)

SynthĂšse de l’enquĂȘte sur la continuitĂ© du service public numĂ©rique.

Comment concilier continuitĂ© du service public et droit Ă  la dĂ©connexion ? Cette question semble tarauder nombre de webmestres, community managers, responsables numĂ©riques du secteur public. Elle revient d’ailleurs rĂ©guliĂšrement dans les listes de discussion auxquels les communicants publics sont abonnĂ©s.

Lors de divers Ă©changes informels, j’ai pu constater que mes collĂšgues Ă©taient souvent gĂȘnĂ©s par la nĂ©cessitĂ© de garantir l’information continue des usagers les soirs et week-ends sans toutefois disposer d’un dispositif adaptĂ© pour assurer cette mission.
Effectivement, dans de nombreuses collectivitĂ©s et organismes publics, des agents sont sollicitĂ©s au-delĂ  de leurs horaires de travail habituels – et contractuels - pour diffuser de l’information sur le web et les rĂ©seaux sociaux. Les mĂ©dias numĂ©riques permettant de s’informer et de s’exprimer 24/7 sont dĂ©sormais bien installĂ©s dans les usages des citoyens.
Pourtant un dĂ©calage semble subsister : comme n’importe quel salariĂ©, un agent public a droit Ă  du repos alors que les usagers sont connectĂ©s en permanence sur Twitter, Facebook, ou le fil info de leur mĂ©dia local favori. Quand l’activitĂ© des uns se met en veille, celle des autres paraĂźt rebondir d’autant plus.
Afin d’établir un Ă©tat des lie

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