#AnneDubreuil

🔒 Civic tech : effet de mode ou opportunité pour le communicant ?

, Mis Ă  jour le  â€”  Lecture 4 minutes

Technologies civiques (civic-tech) : effet de mode ou nouvelle opportunitĂ© pour le communiquant ? Avec la crise de confiance envers les Ă©lus (cf. Ă©tude CEVIPOF), quelle est la place du numĂ©rique pour renouer le lien dĂ©mocratique ? L’équipement massif des citoyens et l’engouement des start up pour ce mode de dĂ©mocratie trouve-t-il un Ă©cho chez les communicants publics ? Une enquĂŞte menĂ©e par l’Observatoire socialmedia en partenariat avec Cap’Com nous apprend que peu de territoires ont franchi le pas de l’expĂ©rimentation, mais que la maturitĂ© est en devenir. 

Baromètre de la confiance politique – vague 9 publiĂ© par madani.cheurfa CuriositĂ© pour le sujet mais faible niveau de pratique

Seuls 16% se sont lancés et 13% en sont au stade avancé de la réflexion. L’attente principale est d’engager les citoyens dans la vie locale pour une vraie promesse de renouvellement de la démocratie. L’ambition est élevée, qu’en est-il de la réalité ? Comment les dispositifs existant s’insèrent-ils dans la palette des outils traditionnels de la participation ?

Un subtile dosage entre présentiel et virtuel

Dans 9 cas sur 10 les outils numériques sont hybridés avec les dispositifs classiques de la participation citoyenne. Le virtuel ne vient pas se substituer au présentiel, il vient pour 56% des répondants, le compléter, l’enrichir et toucher des cibles habituellement absentes pour des raisons de disponibilité ou d’intérêt.

Une frilosité à engager les citoyens

On ressent une certaine frilosité à engager les citoyens, à entendre et prendre en compte leur parole est sensible. Les outils  proposés restent plutôt dans le champ de la consultation réglementaire ou de la déclaration d’incident. On est loin de la promesse initiale  qui est d’associer les citoyens  à la co-construction des politiques publiques.

Au cœur des freins : les moyens !

Dans un contexte de tension sur l’affection des moyens, le coût est un frein pour près d’un répondant sur deux. Une autre raison est la crainte d’exclure les personnes éloignées du numérique. Pour près d’un communicant sur trois, le sujet n’est pas prioritaire car le niveau de maturité politique sur le sujet est trop faible pour engager la dynamique nécessaire à sa prise en compte dans l’organisation.

Les pionniers des réseaux sociaux dans les collectivités ont connu la même crainte de leurs élus à faciliter la parole des citoyens. Les…

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